Comment réduire son empreinte écologique?

Loin d’être une simple préoccupation bohème bourgeoise, la réduction de l’empreinte écologique est un véritable défi pour chaque individu. La chasse aux déchets doit être l’affaire de tous. Et les raisons pour lesquelles elle est réellement prise en compte sont nombreuses. A l’ère de la modernité et du tout numérique, la planète manque d’énergie et devient de plus en plus rouge. Pour assurer la survie de notre propre espèce et un avenir certain pour les générations à venir, la réduction de l’empreinte écologique est essentielle.

Pourquoi est-ce un danger pour la planète?

On n’a jamais autant parlé du monde qu’au cours des dernières décennies. Sur le web, il existe des centaines, voire des milliers d’écrits sur le sujet. Des associations de protection de l’environnement, des scientifiques et d’autres acteurs du secteur de l’environnement ont développé des démarches, car les problèmes environnementaux (réchauffement climatique, protection de l’environnement, énergies renouvelables) sont devenus très préoccupants. Le réchauffement climatique est à l’origine de la perte d’une grande partie de la biodiversité ainsi que de la dégradation des écosystèmes. Preuve en est le dégazage sauvage des grands navires marchands en haute mer, le naufrage des pétroliers, l’utilisation de produits (nucléaires) hautement nocifs. De plus, le volume de déchets produits par l’homme augmente. Globalement, l’activité humaine (hors agriculture et construction) produit environ 10 milliards de kilos de déchets.

Selon une étude de la Banque mondiale, ces déchets représenteraient au total environ 4 000 millions de tonnes par an. En Europe, 600 kg de déchets sont produits par an et par habitant, alors qu’aux USA on compte 900 kg de déchets par an et par habitant. L’écart est grand avec les pays en développement puisqu’un habitant du tiers monde produit 200 kg/an. L’accumulation de toutes ces données permet de se rendre compte que le volume faramineux de déchets résultant de l’activité humaine met clairement en danger la survie à long terme de notre espèce.

L’empreinte écologique : une solution?

Face à l’inquiétude de voir imploser notre planète, seule demeure de l’homme dans l’univers, l’espèce humaine est obligée de réagir avec des solutions concrètes et durables. L’empreinte écologique s’avère alors être une solution pertinente. Elle est considérée comme une méthode d’évaluation environnementale par laquelle l’utilisation des ressources naturelles est prise en compte. Cela implique de réduire la consommation de ressources naturelles pour tous. Ainsi, réduire l’empreinte écologique, c’est réduire l’utilisation (le gaspillage) que nous faisons tous des ressources naturelles que la planète met à notre disposition.

Réduisez votre empreinte écologique grâce à l’autodiagnostic

En guise de méditation, pour réduire le gaspillage alimentaire, commencez à la source. Selon le chef Guillaume Cantin, en finir avec le gaspillage alimentaire, c’est auto- diagnostiquer ses (mauvaises) habitudes. « Il faut être transparent et honnête avec soi-même en regardant, disons pendant trois semaines, tout ce qu’on jette. Très vite on se rend compte qu’on fait souvent les mêmes erreurs, par exemple qu’on achète des portions trop grosses », selon au chef Guillaume Cantin.

chiffres effrayants

Selon une source de Recyc-Québec, plus du tiers des aliments produits à l’international sont perdus ou jetés. Cette perte équivaut à 1 300 millions de tonnes de déchets par an.

  • 47% du gaspillage alimentaire est causé par les citoyens. 31 milliards de dollars, c’est le coût du gaspillage alimentaire au Canada, soit 30 % à 40 % de la nourriture.

Selon les informations des Nations Unies, 45% de tous les fruits et légumes produits sont perdus ou jetés avant d’être consommés.

kits zéro déchet

La réduction de la production de déchets à la source commence par une prise de décision collective, qui consiste à tourner le dos aux contenants, sacs, ustensiles ou gobelets non biodégradables. C’est aussi une bonne idée d’avoir toujours un kit qui se compose d’un récipient qui peut être réutilisé pour la récupération des aliments. Ce même kit peut remplacer les dogie bags utilisés au restaurant. Si vous envisagez de réduire votre empreinte écologique, il s’agit avant tout de changer les habitudes et de sensibiliser. Optez pour un sac en tissu pour transporter vos achats par exemple.

Upcycling : une solution pour contrer ces chiffres

Les Anglais appellent ça l’upcycling. C’est une méthode qui consiste à prendre de la nourriture ou d’autres produits qui ne servent plus. Le but est de les transformer en quelque chose d’utile. Il y a des transformateurs sur le marché qui récupèrent les fruits et légumes invendus des supermarchés pour les mettre en conserve. Ces conserves sont ensuite exposées dans les rayons de ces mêmes épiceries pour être vendues.

À la maison, ce même concept peut être appliqué de multiples façons. Selon Guillaume Cantin, directeur commercial de Transformerie à Québec, la tige de chou-fleur et de brocoli, par exemple, peut être utilisée pour faire des bâtonnets de crudité très tendres. De la même manière, les feuilles de chou-fleur enrobées d’un peu d’huile et de sel, passées au four, permettent d’obtenir des feuilles légèrement croustillantes. N’hésitez pas à suivre le blog de naturopathie pour une bonne maîtrise des recettes de ces conserves.

Recommended For You

About the Author: VeganVegan

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *